par khadija 2009-04-18, 12:56
Salut.
Je pense que le vif de la question se déclenche du fondement de l’école de Harvard.
-l’école de Harvard :
A partir des années 50, une importante école a vu le jour à Harvard et malgré le caractère contestable et contesté de ses fondements elle est encore l’une des bonnes références en matière de l’analyse de l’économie industrielle.
Comme vous savez, le fondement de cette école est le paradigme SCP (structure-comportement –performance).
Et à titre d’indication cette trilogie a été développé sous le nom de deux auteurs « Edward Mason/ José Bain » des décennies 1940-1950.
Chacun de ces structures se compose des éléments sous-jacents et qu’ils sont liés entre eux par un lien de causalité de sorte que chacun influence les autres
Mais, avant tout, une analyse de marché revêt une importance volumineuse afin de détecter ses conditions de base soit du coté de l’offre ou du coté de la demande.
Et sous l’angle du Prof de cette matière qui a expliqué vivement quelques notions vétustes et usuelles (que nous l’avons déjà évoqué en Mico 1, Micro2 et même en management stratégique) j’essaye de dénouer quelques unes avec vélocité :
A) élasticité –prix de la demande :
Pour analyser le marché, l’élasticité c’est l’une des éléments qu’on peut prendre en considération.
Et comme son nom l’indique, cette élasticité mesure la sensibilité de la demande (croissance ou décroissance) face à l’augmentation du prix d’un bien.
*c’est quoi l’unité de mesure de l’élasticité?: c’est un rapport de variation en pourcentage.
Elasticité-Prix c’est : (variation de Q/Q)/(variation de P/P).
*si l’élasticité-prix est supérieur à 1 : on parle d’une demande élastique (c à d une augmentation du prix génère plus que proportionnelle une augmentation de la quantité demandée).
*si l’élasticité prix est inférieur à 1 : on parle d’une situation de demande inélastique ( c-à-d une réaction moins au niveau de la demande).
Lorsque la droite de la demande est verticale, dans ce cas là, quelque soit le prix d’un bien les consommateurs ont besoin d’une quantité, autrement dit : plus la demande est proche de la droite verticale plus elle est élastique. Et plus la demande est proche de la droite horizontale plus elle est inélastique.
B) biens de substituts :
On parle d’un bon substitut et d’un mauvais substitut.
Le café et le thé sont deux biens substituables, par exemple lorsque le prix du café connaît une augmentation, le consommateur dans ce cas là il renonce à acheter ce bien (café) en le substituant par le thé (dont il accroît sa consommation). Si cette substitution lui procure la même satisfaction (que le café) dans ce cas on parle d’un bon substitut et vice- versa.
C) méthode d’achat :
Lors d’une étude de marché il faut bien décrire la méthode d’achat.
Le consommateur final comment acquiert –il un produit ?
· soit il achète directement le produit à un grossit ou à un détailleur.
· Soit il procède à l’achat par internet.
D) durabilité du produit :
Consiste à savoir la durée de vie d’un produit et ça va affecter la confiance du consommateur.
· biens durables : ex : télévision, réfrigérateur.
· Biens non durables : ex : les biens alimentaires.
Le marché des biens durables est moins concurrentiel que le marché des biens non durables.
E) économie d’échelle : le fait d’utiliser les facteurs de productions (travail et capital) deux fois plus, le résultat ou la productivité double.
F) Et dans le cas contraire, si on multiple les facteurs de productions par deux on obtient moins qu’important au niveau de la productivité : c’est le dés économie d’échelle.
G) Economie d’envergure : on l’appelle aussi économie de gain, c’est une situation dont la production de deux produits se fait par une seule entreprise au lieu de deux entreprises à condition que la production de ces deux biens soit moins coûteuse (synergie).