Source: www.leconomiste.com
· La société «OCP do Brasil Ltda» créée conjointement avec Maroc Phosphore
· Elle est dotée d’un capital de 1,7 million de DH
· Objectif: renforcer la position du groupe sur le marché brésilien
LE marché brésilien et plus globalement sud-américain offre des opportunités en termes d’expansion pour le groupe OCP. En tout cas, cela justifierait la création de la société «OCP do Brasil Ltda», dont le siège se trouve à Sao Paulo.
Créée conjointement par l’OCP et sa filiale Maroc Phosphore, la nouvelle entité sera dotée d’un capital de 1,7 million de DH, détenu à hauteur de 70% par la maison mère.
Le coût du projet est estimé à plus de 2 millions de DH. Quant aux coûts d’exploitation, ils seraient de plus de 7,6 millions de DH par an.
Selon le groupe OCP, la société aura en charge la fourniture de services d’intermédiation commerciale, sauf dans le domaine de l’immobilier. Il s’agira pour OCP do Brasil de prospecter le marché local et favoriser le contact avec de nouveaux clients. Par contre, les ventes sur le marché brésilien relèveront toujours de la compétence de l’OCP et de Maroc Phosphore, est-il indiqué.
Les enjeux liés à l’implantation du phosphatier au Brésil sont jugés importants, sachant que le Brésil et l’Inde constituent les plus gros importateurs mondiaux de produits phosphatés. Concrètement, le marché brésilien représente environ 23% des exportations du groupe OCP. Cette opération répond donc à un besoin de proximité vis-à-vis des opérateurs brésiliens.
Par ailleurs, la présence sur ce marché devrait également servir de relais de croissance pour l’OCP en Amérique latine. Le marché sud-américain représentant environ 30% des exportations du groupe. De plus, la consommation d’engrais a connu une croissance de 6% par an sur les dix dernières années dans la région. Des études tablent sur le maintien de cette croissance pour les prochaines années.
Cependant, si le Maroc reste aujourd’hui le premier exportateur de phosphate naturel, le maintien de cette position dépendra en grande partie de sa capacité à élever sa production, notamment en raison d’un accroissement de la demande locale.
Déjà, le groupe OCP anticipe les fluctuations du marché avec des investissements d’environ 4 milliards de dollars, soit 32 milliards de DH sur la période 2009-2015. Ce qui permettrait d’atteindre une production de 45 millions de tonnes en 2015, au lieu de 30 millions actuellement.
· La société «OCP do Brasil Ltda» créée conjointement avec Maroc Phosphore
· Elle est dotée d’un capital de 1,7 million de DH
· Objectif: renforcer la position du groupe sur le marché brésilien
LE marché brésilien et plus globalement sud-américain offre des opportunités en termes d’expansion pour le groupe OCP. En tout cas, cela justifierait la création de la société «OCP do Brasil Ltda», dont le siège se trouve à Sao Paulo.
Créée conjointement par l’OCP et sa filiale Maroc Phosphore, la nouvelle entité sera dotée d’un capital de 1,7 million de DH, détenu à hauteur de 70% par la maison mère.
Le coût du projet est estimé à plus de 2 millions de DH. Quant aux coûts d’exploitation, ils seraient de plus de 7,6 millions de DH par an.
Selon le groupe OCP, la société aura en charge la fourniture de services d’intermédiation commerciale, sauf dans le domaine de l’immobilier. Il s’agira pour OCP do Brasil de prospecter le marché local et favoriser le contact avec de nouveaux clients. Par contre, les ventes sur le marché brésilien relèveront toujours de la compétence de l’OCP et de Maroc Phosphore, est-il indiqué.
Les enjeux liés à l’implantation du phosphatier au Brésil sont jugés importants, sachant que le Brésil et l’Inde constituent les plus gros importateurs mondiaux de produits phosphatés. Concrètement, le marché brésilien représente environ 23% des exportations du groupe OCP. Cette opération répond donc à un besoin de proximité vis-à-vis des opérateurs brésiliens.
Par ailleurs, la présence sur ce marché devrait également servir de relais de croissance pour l’OCP en Amérique latine. Le marché sud-américain représentant environ 30% des exportations du groupe. De plus, la consommation d’engrais a connu une croissance de 6% par an sur les dix dernières années dans la région. Des études tablent sur le maintien de cette croissance pour les prochaines années.
Cependant, si le Maroc reste aujourd’hui le premier exportateur de phosphate naturel, le maintien de cette position dépendra en grande partie de sa capacité à élever sa production, notamment en raison d’un accroissement de la demande locale.
Déjà, le groupe OCP anticipe les fluctuations du marché avec des investissements d’environ 4 milliards de dollars, soit 32 milliards de DH sur la période 2009-2015. Ce qui permettrait d’atteindre une production de 45 millions de tonnes en 2015, au lieu de 30 millions actuellement.