• Elles seront ouvertes aux titulaires de master et exceptionnellement au master spécialisés
• Droits et obligations des doctorants et directeurs de thèses prédéfinis
Le cycle doctoral, dernier maillon de l’architecture LMD (licence,
master, doctorat) est soumis à l’appréciation des enseignants pour
d’ultimes recommandations avant d’atterrir devant la Commission
nationale de coordination de l’enseignement supérieur. Il fera par la
suite l’objet d’un arrêté et sera prêt pour la rentrée universitaire
2007/2008.
Le projet promet d’assurer une meilleure visibilité de l’offre de
formation et de recherche doctorale ainsi que la rationalisation des
moyens. Le département de l’Enseignement supérieur table dessus pour
promouvoir le décloisonnement des établissements et des structures de
recherche ainsi que le renforcement de la pluridisciplinarité.
Autre «ambition» : encourager le travail en équipe sur des thématiques
communes évitant ainsi la multiplication de groupe sur les mêmes
thématiques de recherche. L’on reproche à l’actuel système le
cloisonnement des UFR et la confusion entre interdisciplinarité et
multidisciplinarité. Ce qui a parfois conduit à une dispersion dans la
formation doctorale. Il est également taxé d’être à l’origine de
création de formations redondantes.
Les études doctorales seront organisées au sein du Centre d’études
doctorales (CED) relevant de chaque faculté. Le CED sera adossé à des
structures de recherche accréditées autour d’un projet qui s’inscrit
dans la politique scientifique de l’université. Il sera dirigé par un
vice-doyen et assisté par un conseil qui désigne à son tour un
coordonnateur scientifique.
Des conventions avec d’autres universités ou des établissements peuvent
également être établies. Ce qui permettra de fédérer les équipes
pédagogiques et de recherche en vue d’une mutualisation des moyens.
Les CED seront coordonnés par un collège doctoral, une sorte de service
commun de l’université. Sa mission mettre en commun et de fédérer les
moyens de ces centres.
Les études doctorales seront ouvertes au candidat titulaire d’un master
ou d’un diplôme reconnu équivalent. Celui-ci doit répondre aux critères
d’admission prévus dans le descriptif de demande d’accréditation des
formations du CED. Les titulaires d’un master spécialisé ou d’un
diplôme national équivalent au master peuvent également s’inscrire en
doctorat. Pour cela, une dérogation leur sera accordée par le président
de l’université sur proposition du directeur du CED et après avis du
coordinateur scientifique et du directeur de thèse.
Pour s’inscrire, le candidat dépose auprès du coordinateur scientifique
une proposition de sujet de recherche visée auparavant par le directeur
de thèse.
Dans cette réforme, un traitement particulier est réservé au doctorant
souvent livré à lui-même. Sa formation sera complétée par des cursus
dans la gestion de projets, les langues et la communication, entre
autres.
Le projet de réforme prévoit un volume horaire de formations
complémentaires variant entre 150 et 250 heures. Ce qui permettra de le
préparer à intégrer le mode du travail. Les DRH et les professionnels
du recrutement ont souvent relevé que les diplômés avaient du mal à «se
vendre» auprès des entreprises. A force de rester cantonné dans un seul
domaine, ils avaient du mal à intégrer le monde du travail et à s’y
adapter.
Des espaces de rencontre avec les opérateurs et les professionnels
(doctorales) seront organisées afin de rapprocher les doctorants
d’éventuels recruteurs.
La réforme s’est également attaquée à un problème récurrent de la
lenteur des travaux de recherche. La durée maximale pour préparer un
doctorat est fixée à trois ans avec une possibilité de prorogation
d’une année et exceptionnellement, de deux ans. Dans ce cas, l’accord
du président de l’université est obligatoire.
La nouveauté est que le doctorant sera suivi de près et aura des
comptes à rendre tous les six mois. Ses relations avec le directeur de
thèse seront régies par une charte fixant les droits et obligations des
deux parties. En cas de conflit, une intermédiation est prévue. Ce qui
permettra de dépasser les blocages auxquels se heurtent souvent les
étudiants chercheurs.
Les formations des Centres d’études doctorales sont soumises à
l’accréditation. Elle est accordée par le département de l’Enseignement
supérieur après avis de la commission nationale de coordination de
l’enseignement supérieur. L’accréditation est valable pour 4 ans
renouvelables après évaluation. Si elle n’est pas renouvelée, les
thèses entamées seront malgré tout menées à terme.
Le texte traite aussi du financement des doctorants. Renforcer le
partenariat avec le privé et la contractualisation avec l’Etat sont
deux pistes à explorer. Les doctorants pourraient assurer des vacations
et renforcer éventuellement le corps enseignant en sous-effectif depuis
les départs volontaires.
Publié le 30/04/2007
Leconomiste.com
• Droits et obligations des doctorants et directeurs de thèses prédéfinis
Le cycle doctoral, dernier maillon de l’architecture LMD (licence,
master, doctorat) est soumis à l’appréciation des enseignants pour
d’ultimes recommandations avant d’atterrir devant la Commission
nationale de coordination de l’enseignement supérieur. Il fera par la
suite l’objet d’un arrêté et sera prêt pour la rentrée universitaire
2007/2008.
Le projet promet d’assurer une meilleure visibilité de l’offre de
formation et de recherche doctorale ainsi que la rationalisation des
moyens. Le département de l’Enseignement supérieur table dessus pour
promouvoir le décloisonnement des établissements et des structures de
recherche ainsi que le renforcement de la pluridisciplinarité.
Autre «ambition» : encourager le travail en équipe sur des thématiques
communes évitant ainsi la multiplication de groupe sur les mêmes
thématiques de recherche. L’on reproche à l’actuel système le
cloisonnement des UFR et la confusion entre interdisciplinarité et
multidisciplinarité. Ce qui a parfois conduit à une dispersion dans la
formation doctorale. Il est également taxé d’être à l’origine de
création de formations redondantes.
Les études doctorales seront organisées au sein du Centre d’études
doctorales (CED) relevant de chaque faculté. Le CED sera adossé à des
structures de recherche accréditées autour d’un projet qui s’inscrit
dans la politique scientifique de l’université. Il sera dirigé par un
vice-doyen et assisté par un conseil qui désigne à son tour un
coordonnateur scientifique.
Des conventions avec d’autres universités ou des établissements peuvent
également être établies. Ce qui permettra de fédérer les équipes
pédagogiques et de recherche en vue d’une mutualisation des moyens.
Les CED seront coordonnés par un collège doctoral, une sorte de service
commun de l’université. Sa mission mettre en commun et de fédérer les
moyens de ces centres.
Les études doctorales seront ouvertes au candidat titulaire d’un master
ou d’un diplôme reconnu équivalent. Celui-ci doit répondre aux critères
d’admission prévus dans le descriptif de demande d’accréditation des
formations du CED. Les titulaires d’un master spécialisé ou d’un
diplôme national équivalent au master peuvent également s’inscrire en
doctorat. Pour cela, une dérogation leur sera accordée par le président
de l’université sur proposition du directeur du CED et après avis du
coordinateur scientifique et du directeur de thèse.
Pour s’inscrire, le candidat dépose auprès du coordinateur scientifique
une proposition de sujet de recherche visée auparavant par le directeur
de thèse.
Dans cette réforme, un traitement particulier est réservé au doctorant
souvent livré à lui-même. Sa formation sera complétée par des cursus
dans la gestion de projets, les langues et la communication, entre
autres.
Le projet de réforme prévoit un volume horaire de formations
complémentaires variant entre 150 et 250 heures. Ce qui permettra de le
préparer à intégrer le mode du travail. Les DRH et les professionnels
du recrutement ont souvent relevé que les diplômés avaient du mal à «se
vendre» auprès des entreprises. A force de rester cantonné dans un seul
domaine, ils avaient du mal à intégrer le monde du travail et à s’y
adapter.
Des espaces de rencontre avec les opérateurs et les professionnels
(doctorales) seront organisées afin de rapprocher les doctorants
d’éventuels recruteurs.
La réforme s’est également attaquée à un problème récurrent de la
lenteur des travaux de recherche. La durée maximale pour préparer un
doctorat est fixée à trois ans avec une possibilité de prorogation
d’une année et exceptionnellement, de deux ans. Dans ce cas, l’accord
du président de l’université est obligatoire.
La nouveauté est que le doctorant sera suivi de près et aura des
comptes à rendre tous les six mois. Ses relations avec le directeur de
thèse seront régies par une charte fixant les droits et obligations des
deux parties. En cas de conflit, une intermédiation est prévue. Ce qui
permettra de dépasser les blocages auxquels se heurtent souvent les
étudiants chercheurs.
Les formations des Centres d’études doctorales sont soumises à
l’accréditation. Elle est accordée par le département de l’Enseignement
supérieur après avis de la commission nationale de coordination de
l’enseignement supérieur. L’accréditation est valable pour 4 ans
renouvelables après évaluation. Si elle n’est pas renouvelée, les
thèses entamées seront malgré tout menées à terme.
Le texte traite aussi du financement des doctorants. Renforcer le
partenariat avec le privé et la contractualisation avec l’Etat sont
deux pistes à explorer. Les doctorants pourraient assurer des vacations
et renforcer éventuellement le corps enseignant en sous-effectif depuis
les départs volontaires.
Publié le 30/04/2007
Leconomiste.com