Quelle est la différence entre un manager et un leader ? Qu’est-ce qui les distingue et les rend si différent ? Comment devenir un leader quand on est un manager ? Qu’est-ce qu’il faut changer en nous, dans notre approche des projets, des gens et des structures ? Est-ce qu’un bon leader est un bon manager ? Et inversement ?
Beaucoup pensent qu’il faut tout faire pour être un leader plutôt qu’un manager, et qu’il s’agit de deux types de personnes différentes. Ça n’est pas mon avis. Manager et leader sont complémentaires: Il s’agit plus de deux jeux de compétences différents que de deux types de personnalités antagonistes. Le manager, tout comme le leader, est nécessaire dans l’entreprise: Leur approche des choses est différente, et c’est ce qui fait leur valeurs quand ils sont tous deux présent dans l’entreprise ou au sein de la même personne. Certaines personnes tiennent plus du manager que du leader et inversement. Un bon leader ne vaut pas mieux qu’un bon manager. Un bon leader qui est aussi un bon manager vaut de l’or. Simplement, il est bien plus difficile de gérer des gens que de gérer une entreprise ou un projet. Le leader étant plus rare que le manager, il devient le but ultime de nombreux ouvrages de développement personnel. Et c’est vrai, il est plus souvent nécessaire de faire d’un manager un leader que l’inverse.
Il est difficile d’être un leader en effet, et bien souvent les bons leaders sont detrès bons managers. Les Michael Dell, Steve Jobs et Bill Gates sont reconnus pour leurs visions, leur leadership, etc. Le public ne voit pas à quel point ces gens savent également créer un budget, gérer des équipes et des projets, et porter toutes les casquettes du gérant d’entreprise. Avant d’aller de l’avant, il faut s’occuper de l’existant. A quoi bon construire un immeuble de la taille de Microsoft si les fondations sont en carton ? Un leader qui ne sait pas organiser son budget de manière rationnelle ou qui ne sait pas planifier un projet n’ira pas bien loin. Il inspirera les gens avec qui il travaille certes, mais si la direction générale de l’équipe n’est pas en accord avec son but final et celui de l’entreprise, c’est du gaspillage pur et simple de ressources. Le tableau suivant dresse une liste non exhaustive des caractéristiques du manager et de celles du leader. Vous y constaterez les divergences, les différentes approches sur les choses et les personnes. La petite liste de personnes évoquée plus haut maitrise chaque ligne et chaque colonne du tableau.
Beaucoup pensent qu’il faut tout faire pour être un leader plutôt qu’un manager, et qu’il s’agit de deux types de personnes différentes. Ça n’est pas mon avis. Manager et leader sont complémentaires: Il s’agit plus de deux jeux de compétences différents que de deux types de personnalités antagonistes. Le manager, tout comme le leader, est nécessaire dans l’entreprise: Leur approche des choses est différente, et c’est ce qui fait leur valeurs quand ils sont tous deux présent dans l’entreprise ou au sein de la même personne. Certaines personnes tiennent plus du manager que du leader et inversement. Un bon leader ne vaut pas mieux qu’un bon manager. Un bon leader qui est aussi un bon manager vaut de l’or. Simplement, il est bien plus difficile de gérer des gens que de gérer une entreprise ou un projet. Le leader étant plus rare que le manager, il devient le but ultime de nombreux ouvrages de développement personnel. Et c’est vrai, il est plus souvent nécessaire de faire d’un manager un leader que l’inverse.
Il est difficile d’être un leader en effet, et bien souvent les bons leaders sont detrès bons managers. Les Michael Dell, Steve Jobs et Bill Gates sont reconnus pour leurs visions, leur leadership, etc. Le public ne voit pas à quel point ces gens savent également créer un budget, gérer des équipes et des projets, et porter toutes les casquettes du gérant d’entreprise. Avant d’aller de l’avant, il faut s’occuper de l’existant. A quoi bon construire un immeuble de la taille de Microsoft si les fondations sont en carton ? Un leader qui ne sait pas organiser son budget de manière rationnelle ou qui ne sait pas planifier un projet n’ira pas bien loin. Il inspirera les gens avec qui il travaille certes, mais si la direction générale de l’équipe n’est pas en accord avec son but final et celui de l’entreprise, c’est du gaspillage pur et simple de ressources. Le tableau suivant dresse une liste non exhaustive des caractéristiques du manager et de celles du leader. Vous y constaterez les divergences, les différentes approches sur les choses et les personnes. La petite liste de personnes évoquée plus haut maitrise chaque ligne et chaque colonne du tableau.
Manager | Leader |
Planifie, budget | Défini une direction |
Contrôle | Motive, inspire |
Fait les choses biens | Fait les bonnes choses |
Court terme | Long terme |
Copie | Original |
Accepte la réalité | La remet en question |
Status quo | Challenge |
Comment et quand | Quoi et pourquoi |
Soldat | Indépendant |
A coup sur, quand Steve Jobs crée un nouveau produit, il s’inspire de ce qui est existant, prend en compte le marché actuel, et innove au dessus de tout ça. Quand Michael Dell pense à la stratégie de DELL, il pense à maintenir le status de leader de son entreprise en la gérant du mieux qu’il peut, et sait très bien qu’il va devoir sortir de nouveaux produits, innover afin d’aller plus loin. La compétition en fait même un pre-requit à la survis. La meilleurs arme de HP contre DELL, c’est de faire de meilleurs produits. Quand une compagnie se retrouve seule sur un marché, bien souvent, elle n’innove plus, ne fait plus d’effort. Elle se contente de compter les sous qui rentre, mais n’avance pas. C’est alors qu’une plus petite compagnie pointe son nez et amène au marché l’innovation qui lui manquait. Connaissez vous des entreprises qui doivent leur succès au manque d’innovation d’un mastodonte trop en place ?