Après l’avoir rejeté lundi, la Chambre des représentants américains
a décidé de valider une version légèrement remaniée du plan de
sauvetage des banques en difficulté, d’un montant de 850 milliards de
dollars.
La Chambre des représentants
a finalement approuvé vendredi, par 263 voix contre 171, la version
remaniée du plan Paulson, dans le cadre d’une «Loi de stabilisation
économique d’urgence 2008». Une majorité de 218 voix était nécessaire
pour faire passer ce texte à la Chambre qui l’avait rejeté le 29
septembre par 228 voix contre 205, faisant plonger les marchés.
Cependant, après l’adoption mercredi au Sénat d’un texte amendé,
plusieurs élus des deux camps avaient fait part de leur intention de se
rallier aux mesures préconisées par le secrétaire au Trésor, Henry
Paulson, qui a promis d’agir «rapidement» pour mettre en oeuvre ce plan.
La version amendée ajoute quelque 150 milliards de crédits d’impôts
et autres aides diverses aux 700 milliards de dollars du plan, ce qui
rebutait bon nombre de démocrates anti-déficit. D’autant que ce plan
est impopulaire auprès de nombreux Américains, qui refusent de payer de
leur poche les déboires des banques de Wall Street. Un clan de
démocrates, les «Blue dogs», avait voté contre lors du premier vote par
crainte de creuser le déficit, mais certains d’entre eux ont changé
d’avis sous les appels du candidat démocrate à la Maison-Blanche,
Barack Obama.
Le président George W. Bush, qui a plaidé 14 fois en 15 jours pour
l’adoption de ce plan, a promulgué peu après le vote le vaste plan de
sauvetage des banques américaines. «Nous avons agi avec audace pour
empêcher que la crise à Wall Street ne devienne une crise qui touche
toutes les communautés dans notre pays», s’est félicité le président
des Etats-Unis depuis la Maison-Blanche. Bush a cependant averti que
«cela prendrait du temps» avant que les effets du plan se fassent
sentir, lors d’une allocution dans les jardins de la Maison Blanche.
«Quand le Congrès me fera parvenir la version finale du texte, je la
promulguerai en tant que loi», a déclaré le président américain.
Le président de la Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke, s’est
«félicité» de l’approbation du plan Paulson par la Chambre des
représentants.
a décidé de valider une version légèrement remaniée du plan de
sauvetage des banques en difficulté, d’un montant de 850 milliards de
dollars.
La Chambre des représentants
a finalement approuvé vendredi, par 263 voix contre 171, la version
remaniée du plan Paulson, dans le cadre d’une «Loi de stabilisation
économique d’urgence 2008». Une majorité de 218 voix était nécessaire
pour faire passer ce texte à la Chambre qui l’avait rejeté le 29
septembre par 228 voix contre 205, faisant plonger les marchés.
Cependant, après l’adoption mercredi au Sénat d’un texte amendé,
plusieurs élus des deux camps avaient fait part de leur intention de se
rallier aux mesures préconisées par le secrétaire au Trésor, Henry
Paulson, qui a promis d’agir «rapidement» pour mettre en oeuvre ce plan.
La version amendée ajoute quelque 150 milliards de crédits d’impôts
et autres aides diverses aux 700 milliards de dollars du plan, ce qui
rebutait bon nombre de démocrates anti-déficit. D’autant que ce plan
est impopulaire auprès de nombreux Américains, qui refusent de payer de
leur poche les déboires des banques de Wall Street. Un clan de
démocrates, les «Blue dogs», avait voté contre lors du premier vote par
crainte de creuser le déficit, mais certains d’entre eux ont changé
d’avis sous les appels du candidat démocrate à la Maison-Blanche,
Barack Obama.
Le président George W. Bush, qui a plaidé 14 fois en 15 jours pour
l’adoption de ce plan, a promulgué peu après le vote le vaste plan de
sauvetage des banques américaines. «Nous avons agi avec audace pour
empêcher que la crise à Wall Street ne devienne une crise qui touche
toutes les communautés dans notre pays», s’est félicité le président
des Etats-Unis depuis la Maison-Blanche. Bush a cependant averti que
«cela prendrait du temps» avant que les effets du plan se fassent
sentir, lors d’une allocution dans les jardins de la Maison Blanche.
«Quand le Congrès me fera parvenir la version finale du texte, je la
promulguerai en tant que loi», a déclaré le président américain.
Le président de la Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke, s’est
«félicité» de l’approbation du plan Paulson par la Chambre des
représentants.