Visite de Nicolas Sarkozy au Maroc: des contrats signés pour plus de 2 milliards d'euros
La France a signé pour au moins deux milliards d'euros de contrats
civils et militaires au premier jour de la visite d'Etat du président
français Nicolas Sarkozy au Maroc, sans toutefois réussir à placer les
avions Rafale. Le plus important est la réalisation d'une
ligne de train à grande vitesse (TGV) entre Tanger et Casablanca, a
annoncé lundi à Marrakech la présidence française.
La ministre de la Justice française Rachida Dati, le 22 octobre 2007 à Marrakech Le président d'Alstom Patrick Kron (G) et le directeur des chemins de fer marocains Rabie Khlie, à Marrakech le 22 octobre 2007
Ce chantier est estimé à 2 milliards d'euros, dont la moitié
reviendra notamment à trois entreprises françaises, Alstom, la Société
nationale des chemins de fer français (SNCF) et Réseau ferré de France,
pour le matériel roulant et l'équipement de la voie (signalisation,
sécurité), a-t-on précisé de même source. La première tranche de la ligne TGV sera réalisé entre Tanger et Kenitra sur 200 km. Le
protocole d'accord a été signé par le ministre marocain de l'Equipement
et des Transports Karim Ghellab et le ministre français de l'Écologie,
du Développement et de l'Aménagement Durables Jean-Louis Borloo. Contacté
par l'AFP à Paris, une porte-parole d'Alstom a précisé que la
réalisation de la ligne Tanger-Kenitra, qui sera mise en service en
2013, est estimé à "environ 2 milliards d'euros, dont un milliard pour
le génie civil et un milliard pour le système ferroviaire". Dans le cadre de ce projet, Alstom sera chargé de livrer 18 rames de trains à très grande vitesse à deux niveaux (Duplex). La
construction de cette ligne, à l'étude depuis 2004 permettra de relier
Tanger à Casablanca en 2h10 au lieu de 5h actuellement, indique encore
Alstom. Par ailleurs, Alstom a signé deux autres
importants contrats. Le premier avec l'Office national des Chemins de
fer marocain (ONCF) se monte à 74 millions d'euros pour la livraison à
compter de 2010 de 20 locomotives Prima électriques de nouvelle
génération et la maintenance pendant deux ans. Le second,
d'un montant de 200 millions d'euros, porte sur le domaine de la
génération d'électricité avec une participation à l'équipement de la
future centrale à cycle combiné d'Aïn Béni Mathar, située à une
centaine de kilomètres d'Oujda, dans le nord-est du pays. Autre
contrat dans l'escarcelle, la vente d'une frégate polyvalente de classe
FREMM. Selon la presse marocaine, son coût s'élève à 500 millions
d'euros. Il a également été décidé que la France
moderniserait 25 hélicoptères Puma et 140 véhicules blindés de l'armée
marocaine. La France fournira aussi un système de surveillance des
frontières. En revanche, on prenait acte lundi dans
l'entourage du chef de l'Etat français de la volonté du Maroc d'acheter
des chasseurs bombardiers américains F16 plutôt que des avions de
combat français Rafale. Ce dossier "n'a pas avancé, on ne peut pas tout avoir", a argué un proche du président. Par
ailleurs, un protocole d'accord a été signé entre la société française
spécialisée dans la production l'énergie nucléaire Areva et l'Office
chérifien des phosphates (OCP) pour l'extraction de l'uranium de
l'acide phosphatique marocain. "Les deux chefs d'Etat
devraient également aborder une coopération dans le domaine nucléaire
civil car le Maroc étudie la possibilité de confier à la France la
réalisation d'une centrale nucléaire pour la production d'énergie
électrique" dans le sud-ouest du royaume, a indiqué une source
marocaine. Trois conventions judiciaires ont été signées
entre les ministres français et marocain de la Justice Rachida Dati et
Abdelwahed Radi, et une autre sur la sécurité sociale. En
outre, la France va ouvrir un crédit de 38 millions d'euros pour le
financement du projet d'assainissement de l'agglomération de Nador
(nord) et elle devrait faire un don de 8 millions d'euros pour soutenir
l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), un
programme social qui cible les régions et les quartiers les plus
pauvres du Maroc, selon la source gouvernementale marocaine. Le
Maroc est le premier bénéficiaire de l'aide française avec 200 millions
d'euros en moyenne par an et la France est le premier partenaire
commercial du royaume.
La France a signé pour au moins deux milliards d'euros de contrats
civils et militaires au premier jour de la visite d'Etat du président
français Nicolas Sarkozy au Maroc, sans toutefois réussir à placer les
avions Rafale. Le plus important est la réalisation d'une
ligne de train à grande vitesse (TGV) entre Tanger et Casablanca, a
annoncé lundi à Marrakech la présidence française.
La ministre de la Justice française Rachida Dati, le 22 octobre 2007 à Marrakech Le président d'Alstom Patrick Kron (G) et le directeur des chemins de fer marocains Rabie Khlie, à Marrakech le 22 octobre 2007
Ce chantier est estimé à 2 milliards d'euros, dont la moitié
reviendra notamment à trois entreprises françaises, Alstom, la Société
nationale des chemins de fer français (SNCF) et Réseau ferré de France,
pour le matériel roulant et l'équipement de la voie (signalisation,
sécurité), a-t-on précisé de même source. La première tranche de la ligne TGV sera réalisé entre Tanger et Kenitra sur 200 km. Le
protocole d'accord a été signé par le ministre marocain de l'Equipement
et des Transports Karim Ghellab et le ministre français de l'Écologie,
du Développement et de l'Aménagement Durables Jean-Louis Borloo. Contacté
par l'AFP à Paris, une porte-parole d'Alstom a précisé que la
réalisation de la ligne Tanger-Kenitra, qui sera mise en service en
2013, est estimé à "environ 2 milliards d'euros, dont un milliard pour
le génie civil et un milliard pour le système ferroviaire". Dans le cadre de ce projet, Alstom sera chargé de livrer 18 rames de trains à très grande vitesse à deux niveaux (Duplex). La
construction de cette ligne, à l'étude depuis 2004 permettra de relier
Tanger à Casablanca en 2h10 au lieu de 5h actuellement, indique encore
Alstom. Par ailleurs, Alstom a signé deux autres
importants contrats. Le premier avec l'Office national des Chemins de
fer marocain (ONCF) se monte à 74 millions d'euros pour la livraison à
compter de 2010 de 20 locomotives Prima électriques de nouvelle
génération et la maintenance pendant deux ans. Le second,
d'un montant de 200 millions d'euros, porte sur le domaine de la
génération d'électricité avec une participation à l'équipement de la
future centrale à cycle combiné d'Aïn Béni Mathar, située à une
centaine de kilomètres d'Oujda, dans le nord-est du pays. Autre
contrat dans l'escarcelle, la vente d'une frégate polyvalente de classe
FREMM. Selon la presse marocaine, son coût s'élève à 500 millions
d'euros. Il a également été décidé que la France
moderniserait 25 hélicoptères Puma et 140 véhicules blindés de l'armée
marocaine. La France fournira aussi un système de surveillance des
frontières. En revanche, on prenait acte lundi dans
l'entourage du chef de l'Etat français de la volonté du Maroc d'acheter
des chasseurs bombardiers américains F16 plutôt que des avions de
combat français Rafale. Ce dossier "n'a pas avancé, on ne peut pas tout avoir", a argué un proche du président. Par
ailleurs, un protocole d'accord a été signé entre la société française
spécialisée dans la production l'énergie nucléaire Areva et l'Office
chérifien des phosphates (OCP) pour l'extraction de l'uranium de
l'acide phosphatique marocain. "Les deux chefs d'Etat
devraient également aborder une coopération dans le domaine nucléaire
civil car le Maroc étudie la possibilité de confier à la France la
réalisation d'une centrale nucléaire pour la production d'énergie
électrique" dans le sud-ouest du royaume, a indiqué une source
marocaine. Trois conventions judiciaires ont été signées
entre les ministres français et marocain de la Justice Rachida Dati et
Abdelwahed Radi, et une autre sur la sécurité sociale. En
outre, la France va ouvrir un crédit de 38 millions d'euros pour le
financement du projet d'assainissement de l'agglomération de Nador
(nord) et elle devrait faire un don de 8 millions d'euros pour soutenir
l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), un
programme social qui cible les régions et les quartiers les plus
pauvres du Maroc, selon la source gouvernementale marocaine. Le
Maroc est le premier bénéficiaire de l'aide française avec 200 millions
d'euros en moyenne par an et la France est le premier partenaire
commercial du royaume.