mouvements de capitaux j`ai rien trouver
3 participants
expose n 17
sarita- Nouveau Membre
- Nombre de messages : 3
Age : 34
Semestre / Filière : s1
Date d'inscription : 18/10/2008
- Message n°1
expose n 17
ECO&G- Hyper Etudiant
- Nombre de messages : 932
Age : 36
Localisation : Tanger
Semestre / Filière : DCESS Finance, Audit & Contrôle de Gestion, ENCGT
Loisirs : Lecture, Footing, Webmastering (débutant)..
Date d'inscription : 07/10/2007
- Message n°2
Re: expose n 17
Dans quelle Partie du Cours ?? Peut tu nous préciser un peu le sujet
ms20- Membre Actif
- Nombre de messages : 142
Age : 36
Localisation : tanger
Semestre / Filière : s6 économie et gestion
Loisirs : lecture,voyage, musique
Date d'inscription : 26/09/2008
- Message n°3
Re: expose n 17
Slt voilà, mon exposé de l'année derniére
Durant les 50 dernières années, l’économie mondiale a subi des changements très profonds qui se sont essentiellement matérialisés par l’ouverture croissante des marchés. Cette ouverture paraît clairement à travers les nombreux accords bilatéraux et multilatéraux établissant les conditions d’élimination des barrières douanières ou autres à la circulation des biens, des services et des investissements.
Dans le cadre de ces métamorphoses, les mouvements des capitaux requièrent une attention particulière. Nous allons donc essayer de traiter ce thème grâce à un ensemble de questions auxquelles nous apporteront quelques éléments de réponse :
1- Le terme « Mouvements de capitaux », quelle est sa signification ?
2- Comment peut on définir l’investissement direct et quelles sont ses utilités ?
3- Qu’est ce que l’investissement de portefeuille ?
4- L’investissement de portefeuille et l’investissement direct sont-ils concomitants ?
5- Quel est le rôle des accords multilatéraux relatifs au commerce ?
6- Pourquoi la firme mondiale a besoin de règles supranationales ?
QUESTION 1
Les mouvements de capitaux - expression utilisée seulement pour des échanges entre pays - se sont développés parallèlement aux activités commerciales et financières internationales (Commerce extérieur). On peut les qualifier d'autonomes, dans le cas de transferts d'espèces et d'investissements, ou d'induits, s'il s'agit de paiements consécutifs à des importations ou exportations.
Les mouvements des capitaux entre les pays peuvent prendre deux formes. Ils peuvent correspondre à un investissement direct ou de portefeuille.
QUESTION 2
Tout d’abord, avant d’entamer la définition de l’investissement direct à l’étranger, nous commençons par définir le terme « investissement ». Ce dernier est considéré comme une opération réalisée par un agent économique consistant à obtenir des biens de production.
Les investissements directs à l'étranger (ou IDE) sont les sommes d'argent investies (ou reçues) par un pays vers (ou en provenance de) l'étranger (en anglais FDI).
L'OCDE définit l'Investissement Direct à l'Etranger ainsi : « L’IDE est une activité par laquelle un investisseur résidant dans un pays obtient un intérêt durable et une influence significative dans la gestion d’une entité résidant dans un autre pays. Cette opération peut consister à créer une entreprise entièrement nouvelle (investissement de création) ou, plus généralement, à modifier le statut de propriété des entreprises existantes (par le biais de fusions et d’acquisitions). Sont également définis comme des investissements directs étrangers d’autres types de transactions financières entre des entreprises apparentées, notamment le réinvestissement des bénéfices de l’entreprise ayant obtenu l’IDE, ou d’autres transferts en capital. Ces derniers incluent notamment les prêts accordés par une maison mère à sa filiale implantée à l'étranger ».
QUESTION3
Les investissements étrangers directs (IED) permettent de créer des emplois, d´améliorer la productivité, d´opérer des transferts de compétences et de technologies, d´accroître les exportations et de contribuer au développement économique à long terme des pays en développement. Plus que jamais, quel que soit leur niveau de développement, les pays s´efforcent de tirer parti des IED pour se développer.
QUESTION 4
Les investissements de portefeuille ou financiers ce sont des investissements effectués par des entreprises ou des spéculateurs qui cherchent à tirer profit des variations de cours sur les bourses mondiales et des fluctuations de change entre les monnaies. Donc, les investissements de portefeuille prennent la forme de placements instables.
L’investissement de portefeuille est indispensable à la croissance et au développement économiques. De sursoit, il est essentiel à la consolidation des marchés financiers.
Il n'est pas possible d'isoler l'investissement étranger direct des flux de portefeuille, parce que les investisseurs directs réalisent des investissements de portefeuille tout en gérant leur flux de trésorerie. Par exemple, le directeur financier chargé des opérations de Ford (Constructeur automobile américain) en Europe entrera sur les marchés de "portefeuille" et en sortira en gérant la trésorerie et d'autres actifs financiers de son entreprise. Tout investisseur direct classique, indépendamment de sa taille ou de son degré d'autonomie, aura une fonction de trésorier similaire, et sera un investisseur de portefeuille actif.
L'investissement de portefeuille accompagne généralement l'investissement direct à travers les frontières. Un accord limité à l'IED prive les partenaires investisseurs de portefeuille et les opérations de portefeuille que suppose un investissement direct de l'avantage de l'accord, et il aura donc pour conséquence de décourager l'IED.
QUESTION 5
Les accords commerciaux multilatéraux négociés entre les pays accompagnent les mouvements des capitaux. Ils visent à libéraliser les marchés en réduisant les obstacles au commerce et en augmentant le flux des échanges commerciaux entre les pays participants.
En outre, ces accords prévoient des exceptions en vue de protéger et d´aider, dans une certaine mesure, les producteurs nationaux. L´accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) est un exemple d´un accord commercial multilatéral, alors que l´accord de libre-échange nord­ américain (ALENA) est un exemple d´accord commercial régional. L´Organisation Mondiale du Commerce (OMC), créée en vertu du GATT de 1994, est la seule organisation mondiale qui s´occupe des règles relatives à l´échange commercial entre les pays.
QUESTION 6
Nous commençons par donner une définition du terme « mondialisation » dans le but de mieux comprendre ce qui suit. La « mondialisation » se fonde en premier lieu sur l’intensification des relations commerciales internationales, c’est aussi la migration des hommes, à la recherche de meilleurs salaires. Dans ce cadre, nous constatons un ensemble de règles assurant la liberté d’action transfrontalière des banques et autres institutions financières, instaurés par l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et le Fonds Monétaire International (FMI).
La crise de la grande production et de la consommation indifférenciée de masse date de la fin des années 1960. Cette crise s’est caractérisée par un affaiblissement de la rentabilité des investissements. Ceci a été dû conjointement à la saturation d’une demande croissante en biens de consommation qui a suivi la reconstruction des économies après la deuxième guerre mondiale et à l’augmentation des coûts sociaux qui a résulté de la pression populaire pour une amélioration général du niveau et de la qualité de vie.
La crise a ainsi nourri l’inflation, mais elle a donné aussi un coup de pousse à l’internationalisation des marchés, des investissements directs et de la finance.
C’est pourquoi, les gouvernements des grands pays ont un souci que leur économie entre dans un cercle vicieux de déflation et de faillites (avec tous les problèmes sociaux et politiques qui peuvent en découler. Ils utilisent alors deux moyens qui permettent la protection et l’accroissement des fortunes personnelles, industrielles et financières. Ces moyens sont : la réglementation et la monnaie.
- Les facilités réglementaires comprennent la garantie des dettes, l’affaiblissement jusqu’à la suppression des barrières douanières, le traitement national des entreprises étrangères, etc.
- La monétisation comprend la privatisation de la finance, la suppression des obstacles à la circulation des capitaux, l’officialisation des opérations off-shore, etc.
Depuis deux décennies nous assistons donc à un double mouvement d’apparence contradictoire: d’une part, les gouvernements des pays industriels ont suivi des politiques visant à desserrer la contrainte financière; ce qui a libéré les capitaux en dévalorisant les moins rentables. D’autre part, des sociétés ont tiré profit de cette libéralisation des marchés mondiaux pour mettre en place des stratégies de concurrence et d’investissements globales.
Nous assistons aujourd’hui à la constitution d’un cadre légal mondial qui formule un ensemble cohérent de règles en vue d’organiser les activités économiques publiques et privées au niveau mondial sans discrimination apparente et sans traitement préférentiel.
Durant les 50 dernières années, l’économie mondiale a subi des changements très profonds qui se sont essentiellement matérialisés par l’ouverture croissante des marchés. Cette ouverture paraît clairement à travers les nombreux accords bilatéraux et multilatéraux établissant les conditions d’élimination des barrières douanières ou autres à la circulation des biens, des services et des investissements.
Dans le cadre de ces métamorphoses, les mouvements des capitaux requièrent une attention particulière. Nous allons donc essayer de traiter ce thème grâce à un ensemble de questions auxquelles nous apporteront quelques éléments de réponse :
1- Le terme « Mouvements de capitaux », quelle est sa signification ?
2- Comment peut on définir l’investissement direct et quelles sont ses utilités ?
3- Qu’est ce que l’investissement de portefeuille ?
4- L’investissement de portefeuille et l’investissement direct sont-ils concomitants ?
5- Quel est le rôle des accords multilatéraux relatifs au commerce ?
6- Pourquoi la firme mondiale a besoin de règles supranationales ?
QUESTION 1
Les mouvements de capitaux - expression utilisée seulement pour des échanges entre pays - se sont développés parallèlement aux activités commerciales et financières internationales (Commerce extérieur). On peut les qualifier d'autonomes, dans le cas de transferts d'espèces et d'investissements, ou d'induits, s'il s'agit de paiements consécutifs à des importations ou exportations.
Les mouvements des capitaux entre les pays peuvent prendre deux formes. Ils peuvent correspondre à un investissement direct ou de portefeuille.
QUESTION 2
Tout d’abord, avant d’entamer la définition de l’investissement direct à l’étranger, nous commençons par définir le terme « investissement ». Ce dernier est considéré comme une opération réalisée par un agent économique consistant à obtenir des biens de production.
Les investissements directs à l'étranger (ou IDE) sont les sommes d'argent investies (ou reçues) par un pays vers (ou en provenance de) l'étranger (en anglais FDI).
L'OCDE définit l'Investissement Direct à l'Etranger ainsi : « L’IDE est une activité par laquelle un investisseur résidant dans un pays obtient un intérêt durable et une influence significative dans la gestion d’une entité résidant dans un autre pays. Cette opération peut consister à créer une entreprise entièrement nouvelle (investissement de création) ou, plus généralement, à modifier le statut de propriété des entreprises existantes (par le biais de fusions et d’acquisitions). Sont également définis comme des investissements directs étrangers d’autres types de transactions financières entre des entreprises apparentées, notamment le réinvestissement des bénéfices de l’entreprise ayant obtenu l’IDE, ou d’autres transferts en capital. Ces derniers incluent notamment les prêts accordés par une maison mère à sa filiale implantée à l'étranger ».
QUESTION3
Les investissements étrangers directs (IED) permettent de créer des emplois, d´améliorer la productivité, d´opérer des transferts de compétences et de technologies, d´accroître les exportations et de contribuer au développement économique à long terme des pays en développement. Plus que jamais, quel que soit leur niveau de développement, les pays s´efforcent de tirer parti des IED pour se développer.
QUESTION 4
Les investissements de portefeuille ou financiers ce sont des investissements effectués par des entreprises ou des spéculateurs qui cherchent à tirer profit des variations de cours sur les bourses mondiales et des fluctuations de change entre les monnaies. Donc, les investissements de portefeuille prennent la forme de placements instables.
L’investissement de portefeuille est indispensable à la croissance et au développement économiques. De sursoit, il est essentiel à la consolidation des marchés financiers.
Il n'est pas possible d'isoler l'investissement étranger direct des flux de portefeuille, parce que les investisseurs directs réalisent des investissements de portefeuille tout en gérant leur flux de trésorerie. Par exemple, le directeur financier chargé des opérations de Ford (Constructeur automobile américain) en Europe entrera sur les marchés de "portefeuille" et en sortira en gérant la trésorerie et d'autres actifs financiers de son entreprise. Tout investisseur direct classique, indépendamment de sa taille ou de son degré d'autonomie, aura une fonction de trésorier similaire, et sera un investisseur de portefeuille actif.
L'investissement de portefeuille accompagne généralement l'investissement direct à travers les frontières. Un accord limité à l'IED prive les partenaires investisseurs de portefeuille et les opérations de portefeuille que suppose un investissement direct de l'avantage de l'accord, et il aura donc pour conséquence de décourager l'IED.
QUESTION 5
Les accords commerciaux multilatéraux négociés entre les pays accompagnent les mouvements des capitaux. Ils visent à libéraliser les marchés en réduisant les obstacles au commerce et en augmentant le flux des échanges commerciaux entre les pays participants.
En outre, ces accords prévoient des exceptions en vue de protéger et d´aider, dans une certaine mesure, les producteurs nationaux. L´accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) est un exemple d´un accord commercial multilatéral, alors que l´accord de libre-échange nord­ américain (ALENA) est un exemple d´accord commercial régional. L´Organisation Mondiale du Commerce (OMC), créée en vertu du GATT de 1994, est la seule organisation mondiale qui s´occupe des règles relatives à l´échange commercial entre les pays.
QUESTION 6
Nous commençons par donner une définition du terme « mondialisation » dans le but de mieux comprendre ce qui suit. La « mondialisation » se fonde en premier lieu sur l’intensification des relations commerciales internationales, c’est aussi la migration des hommes, à la recherche de meilleurs salaires. Dans ce cadre, nous constatons un ensemble de règles assurant la liberté d’action transfrontalière des banques et autres institutions financières, instaurés par l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et le Fonds Monétaire International (FMI).
La crise de la grande production et de la consommation indifférenciée de masse date de la fin des années 1960. Cette crise s’est caractérisée par un affaiblissement de la rentabilité des investissements. Ceci a été dû conjointement à la saturation d’une demande croissante en biens de consommation qui a suivi la reconstruction des économies après la deuxième guerre mondiale et à l’augmentation des coûts sociaux qui a résulté de la pression populaire pour une amélioration général du niveau et de la qualité de vie.
La crise a ainsi nourri l’inflation, mais elle a donné aussi un coup de pousse à l’internationalisation des marchés, des investissements directs et de la finance.
C’est pourquoi, les gouvernements des grands pays ont un souci que leur économie entre dans un cercle vicieux de déflation et de faillites (avec tous les problèmes sociaux et politiques qui peuvent en découler. Ils utilisent alors deux moyens qui permettent la protection et l’accroissement des fortunes personnelles, industrielles et financières. Ces moyens sont : la réglementation et la monnaie.
- Les facilités réglementaires comprennent la garantie des dettes, l’affaiblissement jusqu’à la suppression des barrières douanières, le traitement national des entreprises étrangères, etc.
- La monétisation comprend la privatisation de la finance, la suppression des obstacles à la circulation des capitaux, l’officialisation des opérations off-shore, etc.
Depuis deux décennies nous assistons donc à un double mouvement d’apparence contradictoire: d’une part, les gouvernements des pays industriels ont suivi des politiques visant à desserrer la contrainte financière; ce qui a libéré les capitaux en dévalorisant les moins rentables. D’autre part, des sociétés ont tiré profit de cette libéralisation des marchés mondiaux pour mettre en place des stratégies de concurrence et d’investissements globales.
Nous assistons aujourd’hui à la constitution d’un cadre légal mondial qui formule un ensemble cohérent de règles en vue d’organiser les activités économiques publiques et privées au niveau mondial sans discrimination apparente et sans traitement préférentiel.