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MICRO ECONOMIE FACILE A COMPRENDRE
iallouchen- Hyper Etudiant
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Age : 35
Localisation : tanger
Semestre / Filière : 2007
Loisirs : basket-ball
Date d'inscription : 02/11/2008
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MICRO ECONOMIE FACILE A COMPRENDRE
iallouchen- Hyper Etudiant
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Re: MICRO ECONOMIE FACILE A COMPRENDRE
Qu’est ce qu’un problème économique
?
D’une manière très générale,
l’économie cherche à répondre à quatre questions
:
Que produire ?
La consommation des biens et services produits est
un moyen de satisfaire des besoins (de nourriture, de logement, de moyens
de transports, de sécurité publique etc…). D’une manière
générale la production de biens et de services est assurée
d’une part, par les entreprises (privées -PSA, IBM-, ou publiques
-SNCF, EDF-) les banques et les sociétés de crédit
(Sofinco) ou d’assurance (AXA) et d’autre part, par les administrations
publiques telles que l’état ou les collectivités locales
(éducation nationale, justice, assurances sociales etc…) ou par
les administrations privées (telles que les associations caritatives
et les ONG : les Restos du Cœur, Médecins Sans Frontières).
C’est donc l’observation de la demande solvable (qui dispose du revenu
nécessaire) sur le marché, ou bien l’observation des besoins
sociaux collectifs non nécessairement satisfaits par le marché
(la protection sociale pour les plus démunis par exemple) qui détermine
la nature de la production.
Comment produire ?
La production repose sur l’utilisation de deux facteurs principaux
: le travail et le capital [1].
La production est donc fonction du travail et du capital
utilisé, ce que traduit la combinaison productive ou fonction
de production telle que Y = f(K, L) avec :
Y = Revenu (toute la production est vendue)
K = Capital
L = Travail
Cependant ces deux ressources ne sont pas statiques
: le progrès technique accroît la productivité [3]
des machines, comme la formation augmente la qualité du travail.
Ces deux facteurs sont donc à la fois complémentaires
(il n’y a pas de machines ou d’usines, sans hommes) et jusqu’à
un certain point substituables (le progrès technique permet de
remplacer des salariés dans les DAB et les GAB par exemple) même
s’il crée de nouveaux emplois ailleurs (chez les constructeurs
de guichets automatiques). Enfin le coût relatif du travail et
du capital ne sont pas constants et le producteur cherche, à
production égale, la combinaison la plus productive ou la moins
onéreuse. Les proportions (relatives) d’utilisation du travail
et du capital évoluent donc dans le temps.
La représentation de la fonction de production
de Cobb Douglas illustre cette sensibilité de la fonction productive
à l’importance relative (en terme de coût ou de productivité)
de ces deux facteurs.
Y = f( K &ß, L 1- ß,) ou ß représente
la part du facteur capital, dont le complément est donc 1- ß
pour le travail, la somme des deux facteurs représentant 1, soit
100% des ressources disponibles.
Pour qui produire ?
La production de biens et de services n’est pas effectuée
uniquement par les entreprises du secteur concurrentiel privées
ou publiques, soumises à des contraintes de rentabilité.
Les administrations, comme le reste du monde sont aussi créatrices
de richesses.
Cette production est destinée aux ménages
(biens de consommation) et aux entreprises (bien de production) résidents
ou non résidents.
Comment assurer l’équilibre ?
Le principe théorique
La théorie standard (néo-classique)
explique que l’équilibre entre offre et demande repose sur le
libre fonctionnement du marché qui s’appuie lui-même sur
un système de prix.
Dans l’idéal, le fonctionnellement du marché
pur devrait respecter 5 conditions [4] dont la conjonction
correspondrait au fonctionnement d’un modèle théorique
de concurrence pure et parfaite.
Dans ce modèle Walrasien l’équilibre
général est systématiquement atteint par la flexibilité
du prix de tous les biens et services offerts, y compris sur le marché
du travail. On rejoint ainsi l’idée de la loi de JB. Say pour
lequel «l’offre crée sa propre demande».
Sous cette hypothèse, l’optimum de Pareto décrit
un état stationnaire dans lequel la satisfaction (ou l’utilité)
d’un agent ne peut être accrue sans diminuer parallèlement
la satisfaction d’un autre agent.
Cependant dans ce cadre théorique, ce modèle
se heurte à trois obstacles :
Ainsi les imperfections de la concurrence, puis du
marché, réduisent la portée du modèle quant
à l’efficience [5] économique et sociale
du marché, même si en principe le libre mécanisme
de fixation des prix est porteur d’équilibre économique.
En clair, une situation d’équilibre économique peut se
heurter à une exigence sociale de répartition.
Les imperfections de la concurrence
Dans la réalité, la concurrence est
imparfaite (J Robinson). L’information n’est pas transparente, les facteurs
de production ne sont pas parfaitement mobiles (le travail notamment)
et les offreurs ne sont pas toujours nombreux, ni même de taille
comparable.
La prise en compte de cette distorsion du modèle
initial explique les situations contemporaines de marchés imparfaits,
en fonction notamment de l’intensité concurrentielle. La distinction
s’effectue à partir de la confrontation entre le nombre de demandeurs
et du nombre d’offreurs.
?
D’une manière très générale,
l’économie cherche à répondre à quatre questions
:
- Que produire qui corresponde à la fois aux besoins
des agents (ménages entreprises et état) et à
leurs ressources ? - Comment produire pour maximiser la production en fonction
de la demande attendue, tout en minimisant l’utilisation des ressources
rares, donc les coûts ? - Pour qui produire, c'est-à-dire comment répartir
la richesse créée, y compris pour la demande non solvable
(faute de revenus) ou pour des consommations rendues obligatoires
par l’état (l’école..) ? - Comment assurer l’équilibre c'est-à-dire assurer
le débouché des richesses créées, tout
en conciliant l’exigence de liberté et d’équité
des citoyens et des agents économiques ?
Que produire ?
La consommation des biens et services produits est
un moyen de satisfaire des besoins (de nourriture, de logement, de moyens
de transports, de sécurité publique etc…). D’une manière
générale la production de biens et de services est assurée
d’une part, par les entreprises (privées -PSA, IBM-, ou publiques
-SNCF, EDF-) les banques et les sociétés de crédit
(Sofinco) ou d’assurance (AXA) et d’autre part, par les administrations
publiques telles que l’état ou les collectivités locales
(éducation nationale, justice, assurances sociales etc…) ou par
les administrations privées (telles que les associations caritatives
et les ONG : les Restos du Cœur, Médecins Sans Frontières).
C’est donc l’observation de la demande solvable (qui dispose du revenu
nécessaire) sur le marché, ou bien l’observation des besoins
sociaux collectifs non nécessairement satisfaits par le marché
(la protection sociale pour les plus démunis par exemple) qui détermine
la nature de la production.
Comment produire ?
La production repose sur l’utilisation de deux facteurs principaux
: le travail et le capital [1].
- Le travail est l’activité humaine au service d’un employeur
et sous l’autorité de celui-ci, rémunérée
en fonction essentiellement du temps passé, des compétences
(diplômes ou expérience) de la formation, et du résultat
produit. - Le capital [2] est l’ensemble des ressources productives
et reproductibles de l’organisation (firme ou État). On distingue
essentiellement : - Le capital technique : les machines, les locaux ;
- Le capital financier (par les apports en numéraire par
exemple) ; - Le capital immatériel (la marque, les brevets, l’image
ou la notoriété, la communication publicitaire,
etc...).
La production est donc fonction du travail et du capital
utilisé, ce que traduit la combinaison productive ou fonction
de production telle que Y = f(K, L) avec :
Y = Revenu (toute la production est vendue)
K = Capital
L = Travail
Cependant ces deux ressources ne sont pas statiques
: le progrès technique accroît la productivité [3]
des machines, comme la formation augmente la qualité du travail.
Ces deux facteurs sont donc à la fois complémentaires
(il n’y a pas de machines ou d’usines, sans hommes) et jusqu’à
un certain point substituables (le progrès technique permet de
remplacer des salariés dans les DAB et les GAB par exemple) même
s’il crée de nouveaux emplois ailleurs (chez les constructeurs
de guichets automatiques). Enfin le coût relatif du travail et
du capital ne sont pas constants et le producteur cherche, à
production égale, la combinaison la plus productive ou la moins
onéreuse. Les proportions (relatives) d’utilisation du travail
et du capital évoluent donc dans le temps.
La représentation de la fonction de production
de Cobb Douglas illustre cette sensibilité de la fonction productive
à l’importance relative (en terme de coût ou de productivité)
de ces deux facteurs.
Y = f( K &ß, L 1- ß,) ou ß représente
la part du facteur capital, dont le complément est donc 1- ß
pour le travail, la somme des deux facteurs représentant 1, soit
100% des ressources disponibles.
Pour qui produire ?
La production de biens et de services n’est pas effectuée
uniquement par les entreprises du secteur concurrentiel privées
ou publiques, soumises à des contraintes de rentabilité.
Les administrations, comme le reste du monde sont aussi créatrices
de richesses.
Cette production est destinée aux ménages
(biens de consommation) et aux entreprises (bien de production) résidents
ou non résidents.
- Les entreprises du secteur concurrentiel produisent
pour la demande solvable, c’est-à-dire pour le consommateur
final (ménage, entreprise, État, ou reste du monde)
qui dispose du revenu nécessaire à l’acquisition du
bien produit. Mais que faire pour les agents (États et ménages
essentiellement) dont le revenu est insuffisant pour satisfaire leurs
besoins élémentaires (manger, se vêtir, disposer
d’un toit, se soigner etc…) ? - Les administrations (publiques et privées)
ont donc pour mission de redistribuer la richesse sous forme monétaire
(par l’impôt ou par les cotisations sociales), ou sous forme
non monétaire par la mise à disposition de services
gratuits (la sécurité ou la justice) ou non marchands
(la santé, l’école, les transports en commun urbains)
destinés à l’ensemble de la population et donc à
l’ensemble de la demande. - La demande non solvable, dans cet ensemble, peut
faire l’objet de mesures spécifiques, soit par des prestations
monétaires particulières (RMI) soit par des prestations
de services (CMU notamment).
Comment assurer l’équilibre ?
Le principe théorique
La théorie standard (néo-classique)
explique que l’équilibre entre offre et demande repose sur le
libre fonctionnement du marché qui s’appuie lui-même sur
un système de prix.
Dans l’idéal, le fonctionnellement du marché
pur devrait respecter 5 conditions [4] dont la conjonction
correspondrait au fonctionnement d’un modèle théorique
de concurrence pure et parfaite.
Dans ce modèle Walrasien l’équilibre
général est systématiquement atteint par la flexibilité
du prix de tous les biens et services offerts, y compris sur le marché
du travail. On rejoint ainsi l’idée de la loi de JB. Say pour
lequel «l’offre crée sa propre demande».
Sous cette hypothèse, l’optimum de Pareto décrit
un état stationnaire dans lequel la satisfaction (ou l’utilité)
d’un agent ne peut être accrue sans diminuer parallèlement
la satisfaction d’un autre agent.
Cependant dans ce cadre théorique, ce modèle
se heurte à trois obstacles :
-
D’une part, l’optimum de Pareto n’est pas un
optimum social. On peut très bien imaginer, dans ce cadre
théorique, une situation d’équilibre coexistant avec
l’absence de toute ressource pour la plus grande partie de la population.
-
D’autre part, la détermination des prix
n’est pas réellement libre, car elle suppose l’existence
d’un « planificateur central ». Le mécanisme
de détermination de tous les prix sur l’ensemble des marchés
repose sur un processus de « tâtonnement » effectué
par une instance supérieure, le commissaire priseur.
-
Enfin, on suppose ici que le marché est
capable d’appréhender tous les comportements des agents et
les conséquences monétaires de leurs actions.
Ainsi les imperfections de la concurrence, puis du
marché, réduisent la portée du modèle quant
à l’efficience [5] économique et sociale
du marché, même si en principe le libre mécanisme
de fixation des prix est porteur d’équilibre économique.
En clair, une situation d’équilibre économique peut se
heurter à une exigence sociale de répartition.
Les imperfections de la concurrence
Dans la réalité, la concurrence est
imparfaite (J Robinson). L’information n’est pas transparente, les facteurs
de production ne sont pas parfaitement mobiles (le travail notamment)
et les offreurs ne sont pas toujours nombreux, ni même de taille
comparable.
| Situations de marché | |||
Demande I V | Offre -- > | Une seule entreprise | Quelques entreprises | Nombreuses entreprises |
Un seul acheteur | Monopole bilatéral | Monopsone contrarié | Monopsone | |
Nombreux acheteurs | Monopole | Oligopole | Marché de concurrence |
La prise en compte de cette distorsion du modèle
initial explique les situations contemporaines de marchés imparfaits,
en fonction notamment de l’intensité concurrentielle. La distinction
s’effectue à partir de la confrontation entre le nombre de demandeurs
et du nombre d’offreurs.
iallouchen- Hyper Etudiant
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- Message n°3
Re: MICRO ECONOMIE FACILE A COMPRENDRE
Qu’est ce que la valeur ?
« Science de la rareté »
selon R. Barre, l’économie est plus souvent définie en
privilégiant l’utilisation de ressources rares destinées
à satisfaire les besoins humains par la production, la consommation
et la répartition de valeur.
L’évaluation de la valeur et son mode de production
constituent donc le centre de la réflexion économique.
Comment définir la valeur ?
Un bien rare, au sens économique du terme,
est un bien contenant une expression monétaire car faisant l’objet
d’un droit de propriété privé. Ce type de bien
représente donc une valeur, évaluée sous forme
monétaire.
Remarque : d’où la difficulté de
l’économie à prendre en compte des valeurs non exprimables
directement sous forme monétaire, telle que la valeur sociale
de l’éducation, la valeur de la protection de la bio diversité
etc…
On distingue trois sources essentielles de valeur
:
Le positionnement de la science économique
L’analyse des conditions de production, consommation… de la valeur
peut être étudiée sous différents angles
:
2. Les acteurs et leurs interactions
L'activité économique est le résultat de l'action
de 5 secteurs institutionnels et de leurs interactions. Chaque secteur
institutionnel regroupe des agents homogènes quant à leurs
activités.
Chaque agent (ou unité institutionnelle) est caractérisé
par deux éléments :
Les secteurs institutionnels et les agents
On distingue 5 secteurs institutionnels :
1 - Les ménages, dont l'activité principale est
le travail, et dont le revenu principal est généralement
le salaire. Un ménage est constitué des personnes physiques
de la population totale résidente. Elles sont, pour la plupart,
regroupées dans des "ménages ordinaires" - au
sens du recensement de la population - constitués de l’ensemble
des occupants d’une même résidence principale [6].
2 - Les entreprises (ou Société et quasi société
non financières, les S.Q.S.N.F.) dont l'activité principale
est la production (de biens ou de services), et dont le revenu principal
est constitué du profit généré par leurs
activités. Le secteur des Sociétés non financières
regroupe les unités institutionnelles dont la fonction principale
est de produire des biens et des services non financiers marchands [7].
3 - Les établissements financiers (banques, assurances
et sociétés de crédit) dont l'activité principale
est le prêt (ou le financement des agents), tirent leurs revenus
de l'intérêt. Le secteur des "sociétés
financières" comprend l’ensemble des sociétés
dont la fonction principale consiste à fournir des services d’intermédiation
financière, à exercer des activités d’auxiliaires
financiers (gestion de portefeuille, change, etc.) et à pratiquer
l’assurance [8].
4 - Les administrations publiques (État, collectivités
locales et territoriales, Établissements publics...) ou privées
(associations caritatives par ex.) dont l'activité principale
est la répartition des ressources issues des cotisations telles
que les impôts, les cotisations sociales, ou des adhésions
volontaires. Le secteur des Administrations publiques (APU) comprend
les unités institutionnelles dont la fonction est de fournir
des biens et des services à la collectivité ou à
des ménages pris individuellement, d’effectuer des opérations
de redistribution du revenu et de la richesse à travers des transferts
achetés ou produits. La majeure partie des ressources des administrations
publiques provient de contributions obligatoires versées par
les autres secteurs institutionnels [9].
5 - L’extérieur (les pays étrangers) qui assure
simultanément tous ces rôles.
Les interactions : le circuit économique
L’activité (production, consommation, répartition) des
agents, et les échanges entre eux, sont organisés à
l’intérieur du circuit économique.
On distingue plusieurs types de flux, ou de relations inter agents.
Chaque relation est caractérisée par deux éléments
: le sens et la nature de l’échange, répartis entre :
Le circuit économique est une représentation symbolique
schématisant les relations d’entrées-sorties entre agents,
c'est-à-dire les flux réunissant les agents et représentant
leurs différentes formes d'échanges, dont les flux monétaires
(en rouge dans le schéma ci-dessous).
« Science de la rareté »
selon R. Barre, l’économie est plus souvent définie en
privilégiant l’utilisation de ressources rares destinées
à satisfaire les besoins humains par la production, la consommation
et la répartition de valeur.
Parmi les nombreuses définitions disponibles, celle d’E. Malinvaud est communément retenue comme la plus synthétique. « L’économie est la science qui étudie comment les ressources rares sont employées pour la satisfaction des besoins des hommes vivant en société ; elle s’intéresse, d’une part aux opérations essentielles que sont la production, la distribution et la consommation des biens, d’autre part, aux institutions et aux activités ayant pour objet de faciliter ces opérations » (Leçon de théorie micro-économique, Dunod 1986). |
L’évaluation de la valeur et son mode de production
constituent donc le centre de la réflexion économique.
Comment définir la valeur ?
Un bien rare, au sens économique du terme,
est un bien contenant une expression monétaire car faisant l’objet
d’un droit de propriété privé. Ce type de bien
représente donc une valeur, évaluée sous forme
monétaire.
Remarque : d’où la difficulté de
l’économie à prendre en compte des valeurs non exprimables
directement sous forme monétaire, telle que la valeur sociale
de l’éducation, la valeur de la protection de la bio diversité
etc…
On distingue trois sources essentielles de valeur
:
-
La valeur travail, point commun
aux classiques (A. Smith) et aux socialistes (K. Marx : «La
substance de la valeur est le travail »), ou valeur d’échange
: la valeur d’un bien provient de la quantité de travail
nécessaire à sa fabrication.
- La valeur utilité, liée au courant
marginaliste, subjective et variable selon les agents, est liée
à la satisfaction de la dernière unité consommée
ou valeur d’usage. - La valeur rareté, qui réunit la valeur
d’usage et la valeur d’échange au sens commun.
Le positionnement de la science économique
L’analyse des conditions de production, consommation… de la valeur
peut être étudiée sous différents angles
:
-
Au niveau de la société toute entière,
y compris le fonctionnement des ses institutions économiques,
politiques et sociales, la macro économie s’intéresse
alors aux mécanismes d’ensemble de création consommation
répartition de la valeur dont les résultats sont appréciables
par les agrégats (ex : PIB).
-
Au niveau des secteurs institutionnels, la micro
économie s’intéresse au comportement d’un groupe d’acteurs
considéré dans son ensemble (Exemple : l’économie
d’entreprise). On suppose ici que tous les agents d’un même
secteur institutionnel (les entreprises par exemple) ont des objectifs,
des contraintes et des comportements communs. Dans ce cas, on ne
fait pas la distinction entre le commerce de proximité et
la firme multinationale.
-
Au niveau d’un agent particulier, ou individuel,
la gestion s’intéresse aux conditions, modalités et
conséquences de la prise de décision sous contraintes
(de rentabilité, d’équité, d’équilibre
etc)…. Le management fait alors partie des domaines de gestion (commerciale,
comptable etc…).
2. Les acteurs et leurs interactions
L'activité économique est le résultat de l'action
de 5 secteurs institutionnels et de leurs interactions. Chaque secteur
institutionnel regroupe des agents homogènes quant à leurs
activités.
Chaque agent (ou unité institutionnelle) est caractérisé
par deux éléments :
-
l’activité principale, - le revenu principal (issu de l'activité principale).
Les secteurs institutionnels et les agents
On distingue 5 secteurs institutionnels :
1 - Les ménages, dont l'activité principale est
le travail, et dont le revenu principal est généralement
le salaire. Un ménage est constitué des personnes physiques
de la population totale résidente. Elles sont, pour la plupart,
regroupées dans des "ménages ordinaires" - au
sens du recensement de la population - constitués de l’ensemble
des occupants d’une même résidence principale [6].
2 - Les entreprises (ou Société et quasi société
non financières, les S.Q.S.N.F.) dont l'activité principale
est la production (de biens ou de services), et dont le revenu principal
est constitué du profit généré par leurs
activités. Le secteur des Sociétés non financières
regroupe les unités institutionnelles dont la fonction principale
est de produire des biens et des services non financiers marchands [7].
3 - Les établissements financiers (banques, assurances
et sociétés de crédit) dont l'activité principale
est le prêt (ou le financement des agents), tirent leurs revenus
de l'intérêt. Le secteur des "sociétés
financières" comprend l’ensemble des sociétés
dont la fonction principale consiste à fournir des services d’intermédiation
financière, à exercer des activités d’auxiliaires
financiers (gestion de portefeuille, change, etc.) et à pratiquer
l’assurance [8].
4 - Les administrations publiques (État, collectivités
locales et territoriales, Établissements publics...) ou privées
(associations caritatives par ex.) dont l'activité principale
est la répartition des ressources issues des cotisations telles
que les impôts, les cotisations sociales, ou des adhésions
volontaires. Le secteur des Administrations publiques (APU) comprend
les unités institutionnelles dont la fonction est de fournir
des biens et des services à la collectivité ou à
des ménages pris individuellement, d’effectuer des opérations
de redistribution du revenu et de la richesse à travers des transferts
achetés ou produits. La majeure partie des ressources des administrations
publiques provient de contributions obligatoires versées par
les autres secteurs institutionnels [9].
5 - L’extérieur (les pays étrangers) qui assure
simultanément tous ces rôles.
Agent | Activité principale | Exception | Revenu |
Ménages | Consommation | Auto production | Salaire (revenus du travail) |
Entreprises | Production (B & S) | Consommation | Profit |
Stés financières | Production Prêts aux agents | Consommation | Profit --> intérêt |
Administrations publiques et privées | Répartition | Production (services publics) | Contributions (obligatoires et volontaires) |
Extérieur | Tous | Tous | Tous |
Les interactions : le circuit économique
L’activité (production, consommation, répartition) des
agents, et les échanges entre eux, sont organisés à
l’intérieur du circuit économique.
On distingue plusieurs types de flux, ou de relations inter agents.
Chaque relation est caractérisée par deux éléments
: le sens et la nature de l’échange, répartis entre :
-
les flux réels (les échanges de
bien) ;
- les flux monétaires, ou financiers : le règlement
des transactions, l’épargne, les impôts et subventions
; - les flux immatériels (de services).
Le circuit économique est une représentation symbolique
schématisant les relations d’entrées-sorties entre agents,
c'est-à-dire les flux réunissant les agents et représentant
leurs différentes formes d'échanges, dont les flux monétaires
(en rouge dans le schéma ci-dessous).
iallouchen- Hyper Etudiant
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- Message n°4
Re: MICRO ECONOMIE FACILE A COMPRENDRE
BONNE CHANCE MES AMIS DE S2.....
SOUFIAN IALLOUCHEN
SOUFIAN IALLOUCHEN
abdoo- Membre Super actif
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- Message n°5
Re: MICRO ECONOMIE FACILE A COMPRENDRE
Merci soufiane pour tes grands efforts ... Bonne continuation
Nabil-Tng- Membre débutant
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Semestre / Filière : 3rd year in Economics and Management Science
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- Message n°6
Re: MICRO ECONOMIE FACILE A COMPRENDRE
tnx bro
S i L v E r- Membre Super actif
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Age : 38
Localisation : Tanger
Semestre / Filière : S4 - S.Economiques & Gestion
Loisirs : Art .. Lecture .. Anime .. Musique ... etc
Date d'inscription : 11/02/2009
- Message n°7
Re: MICRO ECONOMIE FACILE A COMPRENDRE
Merci bien soufian pour cet effort, j'en ai besoin et je pense tout les étudiants de S2 qui n'assistent pas aux séances
C'est bizzare que M.Ihadyan n'a rien déposé !!!
C'est bizzare que M.Ihadyan n'a rien déposé !!!