La relation croissance économique - dépenses publiques
Au début du siècle, les dépenses publiques étaient principalement limitées aux fonctions régaliennes de l'Etat : défense nationale, sécurité, etc.
Avec la crise économique des années trente et la révolution keynésienne, elles acquièrent une autre dimension et une légitimité dans les domaines économique et social. La dépense publique vient, selon les keynésiens, s'ajouter ou se substituer aux dépenses de consommation et d'investissement, notamment dans les situations de crise, au moment où les agents ont recours à une épargne de précaution. Elle crée un effet multiplicateur permettant de générer de la croissance économique. Lorsque la croissance économique est soutenue, elle diminue la demande correspondant aux dépenses publiques et, au contraire, augmente les recettes fiscales d'où un nouvel équilibre budgétaire. Avec la crise des années soixante-dix, la dépense publique est perçue comme un frein à la croissance économique. Elle est à l'origine du déficit budgétaire et de l'endettement. Son financement crée un effet d'éviction de l'investissement privé par le biais de la hausse des taux d'intérêt.
La dépense publique apparaît moins productive que la dépense privée. Dans le domaine de la protection sociale, elles auraient un effet désincitatif sur l'offre de travail, donc sur la productivité et ainsi sur la croissance économique. Cette remise en cause a toutefois été tempérée par les travaux de la théorie de la croissance endogène qui a mis en évidence le rôle positif joué par les infrastructures, par les investissements éducatifs sur la croissance économique.
Au début du siècle, les dépenses publiques étaient principalement limitées aux fonctions régaliennes de l'Etat : défense nationale, sécurité, etc.
Avec la crise économique des années trente et la révolution keynésienne, elles acquièrent une autre dimension et une légitimité dans les domaines économique et social. La dépense publique vient, selon les keynésiens, s'ajouter ou se substituer aux dépenses de consommation et d'investissement, notamment dans les situations de crise, au moment où les agents ont recours à une épargne de précaution. Elle crée un effet multiplicateur permettant de générer de la croissance économique. Lorsque la croissance économique est soutenue, elle diminue la demande correspondant aux dépenses publiques et, au contraire, augmente les recettes fiscales d'où un nouvel équilibre budgétaire. Avec la crise des années soixante-dix, la dépense publique est perçue comme un frein à la croissance économique. Elle est à l'origine du déficit budgétaire et de l'endettement. Son financement crée un effet d'éviction de l'investissement privé par le biais de la hausse des taux d'intérêt.
La dépense publique apparaît moins productive que la dépense privée. Dans le domaine de la protection sociale, elles auraient un effet désincitatif sur l'offre de travail, donc sur la productivité et ainsi sur la croissance économique. Cette remise en cause a toutefois été tempérée par les travaux de la théorie de la croissance endogène qui a mis en évidence le rôle positif joué par les infrastructures, par les investissements éducatifs sur la croissance économique.