Au préalable, pour bien saisir le terme Subrime je vous propose ce Dossier sur leséchos.fr
La crise des sub-primes, ou crise du sub-prime, (en anglais subprime mortgage meltdown) est une crise financière et boursière mondiale, déclenchée en 2006 par un krachÉtats-Unis (les « subprimes »), révélée au monde en février 2007, puis transformée en crise financière mondiale à partir de l'été 2007.
Les subprimes sont des crédits à risque comprenant les prêts hypothécaires, les cartes de crédit, les locations de voitures, accordés aux États-Unis à une clientèle peu solvable, sur la base d'une majoration du taux d'intérêt
(« prime » appliquée à un emprunteur dont la solvabilité est « en
dessous » d'un certain seuil) censée compenser les risques pris par le
prêteur. Les remboursements d'emprunt immobiliers étaient limités au
paiement des intérêts (déductibles aux États-Unis)[1],
celui du capital étant souvent différé pour s'imputer sur le prix de
revente du logement deux ou trois ans après, avec une plus-value tant
que les prix de l'immobilier montaient, ce qui était le cas avant 2006.
Ces prêts étaient majoritairement accordés à des conditions de taux d'intérêt variables.
Le double mouvement de baisse des prix de l'immobilier aux États-Unis
(dégonflement de la bulle immobilière) à partir de 2006 et de remontée
des taux d'intérêt a conduit au défaut de paiement de nombreux
emprunteurs, et donc à la mise en situation de faillite,
ou de quasi-faillite, des établissements spécialisés aux États-Unis.
D'autant que les prix des habitations sont tombés sous la valeur de
garantie.
La crise des crédits subprimes américains a conduit à une défiance au niveau mondial envers les créances titrisées (ABS, RMBS, CMBS, CDO) qui comprennent une part plus ou moins grande de crédits subprime, puis envers les fonds d'investissement, les OPCVM (dont les SICAV monétaires) et le système bancaire susceptibles de détenir ces dérivés de crédit. Soit un mouvement de réévaluation du risque et d'aversion au risque.
De façon plus indirecte, la crise a provoqué à partir du 18 juillet 2007 une crise de confiance générale dans le système financier, une chute des marchés financiers et une crise de liquiditééconomie réelle, les Banques centrales ont été amenées à injecter des liquidités dans le marché interbancaire et à assouplir leur politique monétaire (la Fed en septembre 2007).
Les conséquences de la crise, qui n'est pas achevée, restent encore
difficiles à évaluer en ce début d'année 2008. Cependant, le 21 janvier
2008, la Bourse de Paris a chuté de 6,83%, du jamais vu depuis les attentats du 11 septembre 2001.
La crise des sub-primes, ou crise du sub-prime, (en anglais subprime mortgage meltdown) est une crise financière et boursière mondiale, déclenchée en 2006 par un krachÉtats-Unis (les « subprimes »), révélée au monde en février 2007, puis transformée en crise financière mondiale à partir de l'été 2007.
Les subprimes sont des crédits à risque comprenant les prêts hypothécaires, les cartes de crédit, les locations de voitures, accordés aux États-Unis à une clientèle peu solvable, sur la base d'une majoration du taux d'intérêt
(« prime » appliquée à un emprunteur dont la solvabilité est « en
dessous » d'un certain seuil) censée compenser les risques pris par le
prêteur. Les remboursements d'emprunt immobiliers étaient limités au
paiement des intérêts (déductibles aux États-Unis)[1],
celui du capital étant souvent différé pour s'imputer sur le prix de
revente du logement deux ou trois ans après, avec une plus-value tant
que les prix de l'immobilier montaient, ce qui était le cas avant 2006.
Ces prêts étaient majoritairement accordés à des conditions de taux d'intérêt variables.
Le double mouvement de baisse des prix de l'immobilier aux États-Unis
(dégonflement de la bulle immobilière) à partir de 2006 et de remontée
des taux d'intérêt a conduit au défaut de paiement de nombreux
emprunteurs, et donc à la mise en situation de faillite,
ou de quasi-faillite, des établissements spécialisés aux États-Unis.
D'autant que les prix des habitations sont tombés sous la valeur de
garantie.
La crise des crédits subprimes américains a conduit à une défiance au niveau mondial envers les créances titrisées (ABS, RMBS, CMBS, CDO) qui comprennent une part plus ou moins grande de crédits subprime, puis envers les fonds d'investissement, les OPCVM (dont les SICAV monétaires) et le système bancaire susceptibles de détenir ces dérivés de crédit. Soit un mouvement de réévaluation du risque et d'aversion au risque.
De façon plus indirecte, la crise a provoqué à partir du 18 juillet 2007 une crise de confiance générale dans le système financier, une chute des marchés financiers et une crise de liquiditééconomie réelle, les Banques centrales ont été amenées à injecter des liquidités dans le marché interbancaire et à assouplir leur politique monétaire (la Fed en septembre 2007).
Les conséquences de la crise, qui n'est pas achevée, restent encore
difficiles à évaluer en ce début d'année 2008. Cependant, le 21 janvier
2008, la Bourse de Paris a chuté de 6,83%, du jamais vu depuis les attentats du 11 septembre 2001.